Quelques enseignements après cette campagne particulière

La campagne est terminée, les élu.e.s sont connu.e.s et il est désormais temps de tirer un petit bilan de ce que ce moment particulier, dans les conditions que nous connaissons, nous a appris. Tout d’abord, avant d’entrer dans le vif du sujet, nous tenons à remercier toutes les personnes ayant glissé notre liste dans l’urne pour leur geste, mais aussi féliciter l’ensemble des élu.e.s de cette année et leur souhaiter bon courage pour la législature qui les attend et les défis à relever.

Passons maintenant à ce que nous retenons de cette première pour notre mouvement. Les défis étaient multiples : se faire connaître, réussir à mobiliser quelque peu malgré la situation sanitaire et voir ce que nous pouvions réaliser comme résultats. Force est de constater que le maintien des élections en temps de crise sanitaire ne nous a pas aidés, le fait d’être un mouvement inconnu et invité de dernière minute dans cette campagne était un rôle particulier à endosser. L’évolution de la situation n’a pas permis à nos candidat.e.s d’aller autant qu’ils et elles le désiraient à la rencontre de la population, mais contre mauvaise fortune, bon cœur et nous avons tenté de nous faire connaître via les réseaux sociaux, ce qui a plutôt bien fonctionné. N’hésitez pas à nous suivre sur Instagram et Facebook, d’ailleurs.

Deuxièmement, nous pouvons nous féliciter des résultats. Et ce pour deux raisons : premièrement, nous ne faisons certes que 2.82% des voix, mais nous considérons ce résultat comme encourageant au vu de la non-campagne menée. En effet, nous croyons au débat d’idées, à la confrontation d’arguments pour avancer. Or, vu la situation sanitaire, il est clair qu’aucun débat n’a été tenu, si ce n’est celui que nous avons organisé sur l’histoire du radicalisme valaisan. De ce fait, il nous était impossible de nous faire connaître, n’étant pas partisan.ne.s du serrage de main et des sourires de façade pour obtenir des votes. Toutefois, nous avons pu constater un bel engagement et des retours sur le programme que nous proposions, ce qui nous réjouit.

De plus, nous nous réjouissons également que plus aucun parti ne dispose de majorité absolue dans notre commune, ce qui nous semble un impératif au bon déroulement des débats démocratiques dans la Cité. En effet, si un mot d’ordre suffisait à faire valider des projets, à quoi bon avoir une chambre législative comme le Conseil Général ? De ce point de vue, nous avons aussi atteint notre objectif, qui était de contribuer, à hauteur de notre potentiel, à créer un véritable débat démocratique à Martigny. D’autant plus que la participation est en baisse, ce qui est à notre sens le problème le plus important.

Quid de l’avenir ? 

Il nous faut désormais penser à l’avenir et une chose est claire : le mouvement ne se dissoudra pas. Nous engageons déjà une réflexion sur la pertinence de se présenter à des élections futures, des nouvelles arriveront prochainement. Deuxièmement, nous allons proposer divers débats, dès que la situation nous le permettra, afin de stimuler la vie démocratique de notre région et tenter de  repolitiser la population qui, force est de constater, se désintéresse de plus en plus de la chose publique. En effet, il n’est pas concevable pour nous que les décisions politiques, concernant l’ensemble des citoyen.ne.s de notre région, ne soient prises que dans d’obscurs débats intéressant peu le peuple. Nous allons nous atteler à informer et sensibiliser au sujet des enjeux concernant l’entier de notre commune et qui nous semblent mériter une visibilité plus grande.

En quelques mots, nous pensons toujours que la démocratie doit être plus représentative des habitant.e.s de la commune et plus populaire. Nous nous efforcerons d’y travailler.

A bientôt pour de prochaines aventures !

Pour le Comité,

 
 
 
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